L’annonce a suscité des réactions de consternation de la part des professionnels de la santé et de l’éducation

La dynamique chez les enfants est vraiment assez catastrophique selon l’unanimité et que des mesures plus fortes seraient plus appropriées. Mais ce qui a été décidé fut le contraire. Il s’agit d’un non-sens complet. C’est vraiment à l’envers. Les cas vont continuer à augmenter, voire à augmenter encore plus vite.

Les infections pédiatriques explosent

Sur le papier, le calcul est brutal. Le taux d’incidence de Covid-19 en France, le nombre d’infections hebdomadaires pour 100 000 personnes, a dépassé les 300 à l’échelle nationale,  six fois le niveau d’alerte du pays de 50, où il persistait en octobre. Mais ce taux est de 650 pour les enfants de 6 à 10 ans, leur plus haut depuis le début de la pandémie.

Voici une vidéo au sujet de la cinquième vague de la covid-19 :

C’est bien pire encore dans certaines régions. L’Ardèche a touché 1 508 cas samedi après avoir doublé semaine sur semaine tout le mois. Le pittoresque département du sud-est est l’un des huit à dépasser la barre symbolique des 1 000, au-dessus de laquelle on considère que plus d’un pour cent des enfants de 6 à 10 ans sont infectés dans une zone donnée. Le taux actuel pour Paris est de 918 et augmente.

Le taux d’incidence dépasse 650 chez les 6-10 ans (+92% en une semaine)

Mais même l’Ardèche durement touchée restera au niveau 2 du protocole scolaire controversé à quatre niveaux de la France Covid-19. Cela signifie que plusieurs classes peuvent jeter des masques faciaux pour manger ensemble dans les cantines scolaires et que le sport sans masque et sans contact est autorisé à l’intérieur, deux points d’éclair risqués qui irritent les critiques spécialisés. (Le badinage malheureux de la France en octobre avec le niveau 1, qui permettait aux élèves du primaire de se débarrasser complètement des masques faciaux à l’école, a été rapidement annulé en novembre après un pic de cas.)